La mise en place généralisée du télétravail lors des confinements nous a démontré qu’il était possible de travailler sans avoir à se déplacer. Plus précisément, ce sont 30 % des travailleurs qui pourraient partiellement ou totalement exercer en télétravail. Quand cela est possible, le télétravail est donc une solution pour limiter ses déplacements. Quand les déplacements sont nécessaires voire indispensables, la mutualisation du transport peut être envisagée, par le covoiturage entre collègues ou de travailleurs de la même zone d’activité, par exemple.
Cependant, au-delà de cette logique d’organisation individuelle, sur un territoire où il faut parfois compter une heure de trajet entre son domicile et son lieu de travail, du fait de la distance et des ralentissements, les collectivités ont indéniablement un rôle à jouer à moyen et long terme. En termes d’ingénierie des flux d’une part, par la création ou la réhabilitation sans doute, d’un tissu viaire plus dense, composé de davantage d’axes secondaires afin de désencombrer les grands axes routiers tout en maillant le territoire. En termes d’organisation de la mobilité partagée d’autre part, avec la mise en place d’un système public de covoiturage par exemple. Il s’agit finalement de mettre en place les principes de la “ville oasis”, où tout ce qui est important, essentiel à la vie sur place se trouve à proximité.
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